Réfléchir ensemble

Etre en empathie avec les enfants victimes de violences sexuelles

Etre en empathie avec les enfants victimes de violences sexuelles, c’est réussir à se mettre à leur place dans ce qu’ils vivent, là, au moment présent et face à ce qu’ils ont subi.

Il ne s’agit pas de les questionner, ni de les critiquer mais simplement d’essayer de les entendre, de les comprendre, d’écouter leurs souffrances, ces conséquences dramatiques des violences sexuelles qu’on leur a fait subir.

Aujourd’hui, mercredi 16 novembre, c’est la journée internationale de la tolérance. C’est donc la journée mondiale de la non-violence et du respect.

journee-internationale-tolerance-16novembre

Pour l’Unesco qui a institué cette journée, « la tolérance est la reconnaissance des droits universels de la personne humaine et des libertés fondamentales d’autrui. »

Si la tolérance peut s’exprimer à travers le droit, les droits d’une personne, leur expression, leur reconnaissance, leur sanction, la tolérance peut aussi s’exprimer via un sentiment, celui d’être en empathie avec autrui.

Si au moins, l’espace d’une journée, chaque individu du monde entourait d’empathie, de douceur et de compréhension les enfants victimes de violences sexuelles, ils apprendraient que :

  • ces violences peuvent toucher tout le monde, tout enfant, de tout pays, de tout milieu
  • ces violences sont des souffrances extrêmes
  • ces violences nuisent au bon développement de l’enfant, à son développement physique, psychique et sexuel
  • ces violences créent à l’intérieur du corps de l’enfant des réponses spécifiques : à toute situation anormale vécue, coïncident des réponses normales de survie. L’enfant crée ses propres mécanismes de survie pour pouvoir continuer de vivre. Souvent ses attitudes sont incomprises : tentative de suicide, consommation de drogue, scarification, prostitution, mises en danger multiples, violences diverses envers les autres (verbales, physiques, sexuelles), agressivité, repli sur soi, nervosité, refus d’entrer en contact avec certaines personnes, fugues, perte de l’estime de soi, dénigrement de son corps etc…
  • ces violences sexuelles subies par l’enfant s’inscrivent à tout jamais dans sa mémoire, laquelle est littéralement traumatisée par leurs souvenirs
  • les conséquences de ces violences sur la santé de l’enfant peuvent être réduites et limitées par des soins appropriés, des soins en psycho-traumatologie et en victimologie
  • les soins à apporter aux enfants victimes sont longs mais indispensables et bénéfiques à leur bien-être futur ; ils peuvent retrouver de la sécurité, de l’estime pour eux-mêmes, de la valeur pour eux-mêmes et apprendre à vivre avec moins de peur.

En étant en empathie avec les enfants victimes de violences sexuelles, chaque individu pourrait alors comprendre ce qu’il se passe dans la tête d’un enfant victime et l’entourer plus encore de compréhension, de respect et de bienveillance.

 

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