Le décalottage est une violence sexuelle commise à l’encontre des garçons

La question du décalottage est une des préoccupations qui revient souvent dans la bouche des parents français. Qu’est-ce que le décalottage ? Faut-il décalotter son nourrisson ? Si oui, quand ? comment ? Faut-il ne pas le faire ?

stop au décalottage

Une thèse de médecine soutenue en 2013 à l’Université de Créteil par Marion Pialot revient justement sur cette préoccupation. Marion Pialot analyse les attitudes parentales quant au décalottage de leur(s) garçon(s) et permet ainsi une exploration des représentations et facteurs déterminants. Pour cela, l’auteure a mené des entretiens semi-dirigés et nous rapporte dans sa thèse des résultats plus qu’intéressants en reprenant mots pour mots les discours des parents.

« Aucune étude n’a étudié auparavant les représentations et vécus des deux parents sur le décalottage de leurs garçons. Une thèse de médecine générale en 2002 a essayé d’étudier par questionnaire les connaissances et avis des mères sur le décalottage. La majorité pensait qu’il fallait décalotter leur fils. La majorité d’entre elles ont coché la case peu ou moyennement informé, et la case geste non anodin. Dans notre étude les 2/3 des mères pensent que le décalottage est un geste à faire, et la majorité des parents se sentent insuffisamment informés sur le sujet. Ce sont les seules comparaisons possibles et qui se trouvent être similaires. Pour le reste des résultats, il est donc impossible de les comparer à la littérature, car ils portent sur des représentations, vécus, et déterminants des attitudes du père et de la mère quant au décalottage de leurs garçons. Mais le but de notre étude n’était pas de confirmer ou non une hypothèse mais plutôt d’en créer une. Quatre profils parentaux ressortent de l’étude, selon l’opinion, les représentations et leurs déterminants ainsi que le vécu des attitudes. »

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Les entretiens permettent aussi d’identifier les pratiques des médecins s’agissant du décalottage.

D’après les descriptions des parents « plusieurs attitudes médicales ont été retrouvées :

– Le médecin qui n’en parle pas (deux généralistes)

– Le médecin suscitant le questionnement (un pédiatre)

– Le médecin déclarant qu’il « faut décalotter bébé » sans explication ni démonstration (deux pédiatres et deux généralistes)

– Le médecin déclarant qu’il ne « faut pas décalotter bébé » (cinq généralistes dont jeune généraliste remplaçante et deux pédiatres)

– Le médecin initiateur du geste (1ère fois) (deux pédiatres et un généraliste) ou aide et suivi du geste (un pédiatre et cinq généralistes)

– Le médecin pratiquant le « décalottage forcé » (deux médecins généralistes en pré retraite et un pédiatre) »

Ce lien particulièrement ténu entre le décalottage et la question de la santé de l’enfant a eu pour conséquence que les médecins ont été les premiers à devoir répondre aux questions que se posaient les parents.

Pourtant, ce geste, qui consiste à replier le repli de peau mobile – le prépuce – qui recouvre le gland du pénis de l’enfant est en réalité une violence sexuelle qui nuit à l’enfant, au garçon.

1) Le décalottage nuit au sexe du garçon. 

Cet acte est contraire à son développement. En effet, le nourrisson naît non seulement avec un phimosis physiologique, il s’agit d’un rétrécissement de l’orifice préputial mais aussi avec des adhérences préputiales entre le gland et le prépuce. Cela signifie qu’il est par principe impossible de décalotter le gland. Aussi, procéder et ce pour quelque raison que ce soit à un décalottage forcé est contraire au bon développement de l’enfant.

Comme l’explique la Société française de chirurgie pédiatrique dans une note relative aux interventions pour phimosis : « le prépuce est un repli de peau qui enveloppe le gland. A la naissance, il est normalement long, épais peu souple, avec un orifice étroit (phimosis physiologique) permettant un décalottage complet chez seulement 4% des nouveau-nésDes adhérences entre le gland et le prépuce empêchent le décalottage du gland, ce qui est normal, dans la première enfance. Sous l’effet de la croissance de la verge, des érections physiologiques du nourrisson et de l’enfant, l’assouplissement naturel du prépuce autorisera un décalottage complet de la verge chez l’enfant de 6-7 ans.« 

  1. Le décalottage engendre des douleurs physiques très intenses et des lésions multiples. 

Le décalottage peut engendrer des cicatrices durables qui fragiliseront le gland. Le décalottage peut aussi entraîner une déchirure de l’orifice préputial et la constitution d’un véritable phimosis cicatriciel.

Le décalottage peut aussi être à l’origine d’un paraphimosis. Ainsi que nous l’explique le Professeur  de médecine Philippe Galinier dans son cours sur les pathologies génito-scrotale chez le garçon : « le phimosis peut se compliquer d’accumulation de dépôts jaunâtres (smegma), de poussées répétées de balanoposthite, plus rarement de dysurie ou de rétention d’urine. La complication la plus fréquente du phimosis est le paraphimosis. Il est secondaire à une rétraction forcée de l’anneau préputial, il constitue un véritable étranglement du gland exposant non pas à une nécrose de celui-ci mais plutôt à une nécrose du fourreau de la verge« . 

Cette situation pourra donner lieu à un acte chirurgical réparateur si cela est nécessaire.

  1. Le décalottage est un acte traumatisant. 

L’Assurance maladie prodigue des conseils santé à destination de tous les français. Or, l’institution explique clairement que s’agissant du phimosis du nourrisson et du très jeune enfant, « c’est un phénomène normal, puisque le nouveau-né présente un prépuce long, avec un orifice souvent étroit, qui adhère au gland. Généralement, cela n’a aucune conséquence gênante et disparaît spontanément. En effet, avec la croissance du pénis et l’apparition des premières érections, le prépuce s’assouplit peu à peu. Le gland se décalotte et se recalotte alors facilement, le phimosis disparaît ainsi naturellement. Chez la plupart des garçons, cette évolution spontanée advient, en général, avant l’âge de cinq ans. Parfois, elle a lieu plus tardivement dans l’enfance, voire à la puberté ».

Aussi, l’Assurance maladie nous explique que le décalottage complet du gland est possible chez :

  • seulement 4% des nouveau-nés,
  • 50% des enfants de 3 ans,
  • 99% des garçons à l’adolescence.

Par conséquent, l’Assurance maladie nous invite à retenir qu’il est déconseillé de tenter un décalottage forcé. Car c’est douloureux et traumatisant.

Il est aussi possible de consulter le témoignage de Hans, sur le site Stop au déni, créé par l’Association Mémoire Traumatique et Victimologie pour donner la parole aux victimes de violences sexuelles. Hans a été victime de violences sexuelles dans l’enfance sous couvert de soins. Son témoignage intitulé « Un décalottage de prépuce pas si anodin » nous explique le traumatisme que cet acte de violence lui a causé.

  1. Le décalottage est un geste qui ne respecte pas le corps de l’enfant et marque son appropriation par autrui.

Au moment où un parent, un adulte procède au décalottage du garçon, il réalise à son encontre une atteinte sur son sexe. En effet, par ce geste, et sans que l’enfant ne puisse s’y opposer, l’adulte décide pour l’enfant. Il exerce à son encontre une contrainte sur ses parties intimes. Cette situation crée ainsi un réel rapport de domination, de pouvoir de l’adulte envers l’enfant dont le corps est chosifié, objectivé. Ce rapport de domination nuit au fait que le corps de l’enfant n’appartient qu’à l’enfant et qu’il doit, lui seul, en avoir la pleine possession et propriété.

Dans sa thèse, Marion Pialot nous explique d’ailleurs qu’au XIXème siècle, « le prépuce était accusé de mille maux : atrophie de la verge et des testicules, calculs, infections urinaires, dysurie nocturne, troubles nerveux, hémiplégie et paraplégie, convulsion, retard du développement. Les circonciseurs affirmaient que la circoncision traitait ces problèmes en plus de compromettre toute possibilité de masturbation. Elle procédait d’une fantasmagorie liée à la méconnaissance de l’anatomie masculine et à la crainte de l’homme qui se traduisait par la volonté de contrôler la sexualité, la fécondité et la virilité de l’homme. […]  Jusque dans les années 1970, la plupart des médecins conseillaient aussi le décalottage le plus précocement possible, pensant prévenir le risque de phimosis, d’adhérences préputiales, d’infections urinaires ou pour une raison d’hygiène. Mais ce discours médical était sous tendu par une transmission de paroles sans jamais se baser sur des arguments scientifiquement prouvés.« 

Benjamin Bessede, dans sa thèse de médecine, du 10 décembre 2015, « Evaluation de la prise en charge du phimosis de l’enfant par les médecins généralistes libéraux de Midi-Pyrénées » nous donne les règles hygiéno-diététique pour laver le prépuce de l’enfant :

« Il apparaît essentiel de bien informer et de rassurer les parents du caractère physiologique du phimosis primaire de leur enfant et de son évolution favorable dans la plupart des cas avec le temps. Le nettoyage du prépuce doit être effectué avec un savon classique à l’eau tiède. Les parents doivent être sensibilisés à ne pas réaliser de décalottage forcé du prépuce qui expose à un risque de création d’une cicatrice fibreuse à l’origine d’un phimosis secondaire. De plus, ces tentatives de décalottage peuvent entraîner un paraphimosis en cas de rétractation incomplète du prépuce.

Par conséquent, le prépuce doit être laissé intact en attendant ce processus d’assouplissement. Il faut éviter un décalottage intempestif qui serait néfaste et favoriserait une cicatrice surajoutée. Il diminuerait le processus d’amélioration spontanée grâce à la croissance et aux érections. Le phimosis peut être congénital mais il est le plus souvent secondaire à des infections locales ou à des tentatives de décalottage qui ont laissé une cicatrice blanche et fibreuse. Les tentatives répétées de décalottage d’un phimosis primaire créent des plaies, des saignements. Elles favorisent des infections locales susceptibles de former une cicatrice fibreuse et un phimosis secondaire.

  1. Le décalottage est une agression sexuelle en droit français.

D’un point de vue juridique, en droit pénal et dans la jurisprudence française, le décalottage a déjà été qualifié d’atteinte sexuelle sur mineur, c’est à dire d’agression sexuelle.

Dans deux arrêts, le décalottage a été qualifié d’atteinte sexuelle au sens de l’article 227-25 du code pénal et aussi de l’article 222-22 du code pénal.

Il en est ainsi dans un arrêt de la Cour d’appel de Douai du 9 février 2007.

« D’anciens élèves de Monsieur X… confirmaient que celui-ci prenait sa douche avec les enfants après le sport et en classe de neige. Il s’agissait notamment d’Amaury Q…, Simon K…, Aurélien O…, Henri R…, ce dernier confirmant avoir été savonné sur tout le corps par Monsieur X…, à main nue.L’un d’eux, Guillaume F… confirmait cet état de fait, mais ajoutait que lors du séjour en classe de neige, non seulement Monsieur X… s’était permis d’entrer à deux reprises dans sa douche pour le laver à main nue, mais lui avait décalotté le sexe à chaque fois pour le nettoyer. Le jeune homme ajoutait que si d’autres élèves prétendaient qu’il ne s’était jamais rien passé dans les douches, c’était parce que la direction de l’établissement exerçait une forte pression sur les parents. Il en était de même pour Maxime G… qui se déclarait victime des mêmes agissements lors du séjour à Saint Gervais. Ce jeune homme expliquait que Monsieur X… était entré dans sa douche et l’avait savonné sur tout le corps, y compris sur les parties génitales. Il lui avait décalotté le sexe, l’avait savonné et lui avait passé la main entre les fesses. Lorsque l’instituteur avait voulu recommencer une autre fois, il avait dit qu’il allait se laver tout seul et le maître n’avait pas insisté.

Les confrontations réalisées entre Henri B…, Guillaume F…, Maxime G… et leur ancien instituteur permettaient de constater que les trois jeunes gens maintenaient leurs accusations, Jean-Michel X… ne se départissant pas de ses explications tendant à dire qu’il était dans son rôle d’éducateur en incitant les enfants à se laver après un match de football ou lorsqu’il les avait en charge en classe de neige. Il ne méconnaissait pas avoir pu décalotter le jeune Maxime G… ou Guillaume F…, mais affirmait avoir agi dans un but d’hygiène. Il prenait pour exemple le fait que Xavier N…n’ait pas été choqué d’avoir été lavé pour illustrer son propos, à savoir que tout était question d’interprétation. Ainsi, pour lui, il était normal de diffuser des images montrant des personnes nues dans un camp de naturistes ou de laisser des revues parlant de la sexualité à la disposition des enfants ».

Au terme des débats, il convient de retenir qu’en matière d’attentat à la pudeur sur mineur de 15 ans, selon l’ancien code pénal, ou d’atteinte sexuelle sans violence, contrainte, menace ou surprise, selon le nouveau code pénal, l’élément matériel de l’infraction se caractérise par tout acte impudique commis sur le corps d’un mineur de 15 ans. Si l’élément intentionnel n’est pas exclu du délit, il réside simplement dans la conscience chez l’auteur de commettre un acte objectivement immoral ou obscène et dans sa connaissance de ce que la victime de cet acte est âgée de moins de 15 ans. Il n’est pas nécessaire que le prévenu ait été mu par le désir de satisfaire ses propres passions, encore que la question reste posée par les conclusions en demie teinte de l’expertise psychiatrique, qui n’excluent pas une possibilité de clivage de la personnalité et de traits de perversion, mais il importe que l’auteur ait eu objectivement conscience de ce que ses actes pouvaient blesser la pudeur de la victime.

En l’espèce, le fait de laver à main nue, y compris sur les parties génitales, et de décalotter deux élèves, Maxime G… et Guillaume F…, faits non contestés par Jean-Michel X…, suffisent à caractériser l’infraction, quelles qu’aient été les motivations de l’auteur. Le sentiment d’anormalité du geste commis, exprimé par Maxime G… lors de la confrontation et l’humiliation ressentie par celui-ci, montrent que le jeune garçon n’a pas analysé ce geste comme banal et a su faire la différence entre l’attitude de son instituteur et celle de ses parents qui ne s’étaient jamais permis ce geste sur sa personne. Au surplus, les simples déclarations des propres enfants de Jean-Michel X…, selon lesquelles leur propre père avait cessé de s’occuper de leur toilette dès l’âge de 8 ou 9 ans et ne s’était pas livré à un geste analogue sur eux, outre les nombreuses mises en garde adressées aux enseignants sur les distances à garder avec les élèves, démontrent que Jean-Michel X… n’a pas agi dans un but d’hygiène comme il le prétend. D’ailleurs, une toilette incomplète pendant une quinzaine de jours, voire trois semaines, n’aurait pas été déterminante chez ces jeunes garçons pour déclencher un phimosis, comme a pu le prétendre le prévenu. »

Dans un arrêt de la Chambre criminelle de la Cour de cassation du 29 mai 2013, le décalottage a également été qualifié d’atteinte sexuelle.

« qu’il convient, d’ailleurs de relever que la défense n’est pas monolithique dans sa dénégation, dans la mesure où, à demi-mots, le prévenu a reconnu l’existence de pratiques particulières à connotation sexuelle et de gestes pouvant sembler déplacés, qu’il justifie par sa qualité de médecin ; que, nonobstant ce qu’il allègue, le fait d’exercer la médecine ne permet pas de pratiquer, dans un cercle privé, des examens intimes qui sont réservés à un espace de confidentialité, comme un cabinet médical ou une salle d’examen ; que les informations prophylactiques ou d’éducation sexuelle ainsi que d’hygiène, si elles justifient pleinement un enseignement public, quoique donné avec délicatesse et tenant compte de la maturité psychologique de ses interlocuteurs, ne sauraient d’évidence et ce que précise bien la déontologie, dégénérer en un enseignement individuel, pratiqué à l’écart sur un mineur et avec des manipulations pratiques ; que, contrairement à ce que soutient la défense, des attouchements sur les fesses ou les cuisses ou l’incitation à se décalotter le gland en sa seule présence et en dehors d’un examen médical officiel pratiqué dans un lieu adéquat, sauf urgence, constituant bien des atteintes à caractère sexuel« 

A la lecture de ces deux décisions, on constate que les agresseurs instituteur et médecin se sont appropriés les corps des enfants victimes, leurs parties intimes en justifiant leurs actes par les mythes et fausses représentations véhiculés par et dans notre société sur le décalottage : ce serait une mesure d’hygiène.

Aussi, qualifier et dénoncer la pratique du décalottage comme étant une violence sexuelle, c’est non seulement lutter contre ces fausses représentations, mais aussi participer à la prévention des violences sexuelles commises à l’encontre des garçons et de leurs corps.

Le décalottage est une violence sexuelle, osons protéger les garçons ! STOP au décalottage !

Pour aller plus loin, voir aussi :

– dans l’interview du Dr Beaugé, Phimosis, décalottage forcé, on peut lire que l’une des justifications au fait de ne pas décalotter un enfant est aussi que ce geste pourra être ressenti comme un viol :
« Il ne faut surtout pas décalotter un enfant. Ce geste sera ressenti par l’enfant comme un viol, une intrusion dans son intimité, et c’est dramatique pour son avenir. D’autant qu’il y a plusieurs risques dans cette pratique, et les pédiatres, pour la plupart, ont pris conscience des séquelles possibles. Le geste pratiqué par l’enfant lui-même, du fait de son caractère ludique, n’atteindra jamais le seuil de la douleur. Alors que fait par un tiers, la mémoire de cette douleur fera que le patient refusera cette pratique encore longtemps après. Le deuxième risque est de provoquer des petites déchirures du prépuce, des petites gerces, qui guériront très vite, mais le feront de façon fibreuse. De ce fait le résultat sera d’aggraver la difficulté à décalotter et de limiter l’élasticité. Viendrait-il à l’idée d’une maman ou d’un papa d’utiliser ses doigts pour élargir le vagin de sa petite fille ?« 

– dans un but de prévention et pédagogique, l’association Sparadrap a mis en ligne un dossier complet sur le décalottage qui explique : qu’il ne faut pas décalotter, les risques du décalottage forcé d’un enfant, comment laver le sexe du petit garçon, quand consulter un médecin pour son garçon, quelles sont les principales maladies du sexe du garçon et comment se passe une opération du prépuce.

– l’article Phimosis : réalité clinique et prise en charge en urologie de A. Faix, L. Ferretti, C. Castagnola et les membres du Comité d’Andrologie et de Médecine sexuelle de l’Association française d’Urologie

– la synthèse de la journée Médecine et Enfance 2014 de la Société française de médecine générale

– l’article Touche pas à mon prépuce de Martin Winckler sur son site

– l’article Décalottage : laissez pisser de Marie-Joëlle Gros dans Libération

– l’article Les qualifications relatives aux atteintes sexuelles d’Yves Mayaud dans l’AJ Pénal – Dalloz 2004, p.9

– l’ouvrage d’A. Bilheran et A. Lafargue, Psychopathologie de la pédophilie : identifier, prévenir et prendre en charge, consultable en ligne ici

– l’article Touche pas à mon zizi ! Le décalottage forcé : un geste à éviter, publié dans le magazine Grandir Autrement.